La Mauritanie, Jean Daragnès la connait depuis longtemps.

Ce pays, grand comme deux fois et demi la France est un désert de sable, mais entre ses cordons de dunes orangées, on retrouve souvent les traces de la vie des hommes, depuis la préhistoire, le monde de Théodore Monod, mais aussi les dernières caravanes de sel, ou quelques crocodiles du Nil, rescapés depuis le néolithique réfugiés dans de petites gueltas oubliées du monde, mais surtout les rencontres avec les magnifiques familles nomades qui vivent encore sous la Khaïma, la grande tente Maure, perdus au fond du désert, isolés du monde.
Ici l’eau, source de vie, est rare, le désert oblige à l’essentiel.

La Mauritanie, c’est aussi 700 km de plages désertes ou le monde sauvage des oiseaux et des poissons est roi. Une côte Océanique des plus poissonneuses ou l’on trouve parfois quelques campements de pêche à la saison.

J’ai parcouru 5000 km dans le désert Maure, souvent isolé dans le sable, ou traversant parfois des montagnes noires sans fin brûlées par la chaleur et, enfin, roulant sur la plage, au pied des vagues, face à l’océan, pendant des heures, jusqu’au coucher du soleil.
L’objectif pour Jean est de montrer la beauté du désert Mauritanien mais surtout la noblesse de ses nomades Maures, un monde de femmes et d’hommes qui se perd, s’éteint peu à peu et disparaît trop vite.

Ce film est un témoignage de la beauté de leur monde

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Style du film : documentaire sur le mode de vie et la culture du pays
Durée du film : 54 minutes
Origine du réalisateur : France

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